Par conviction morale ou patriotique, des femmes ont eu le courage de lutter en rejoignant la Résistance et parfois l'armée française.
Dès 1940, plusieurs centaines de femmes rejoignent les rangs des forces françaises libres à Londres, en Algérie, au Maroc ou en Tunisie.
Certaines intégreront les Forces françaises combattantes (FFC) de la Résistance intérieure, ou, pour la Résistance extérieure, le Corps des volontaires françaises (CVF) de la France libre fondée à Londres par le général de Gaulle.
Celles qui rejoignirent les services de l’armée furent d’abord et principalement affectées au personnel sanitaire, puis progressivement, sous statut militaire au corps des auxiliaires féminines de l’Armée de Terre nouvellement créé (AFAT).
Cet engagement a été partiellement reconnu par le renforcement des droits politiques des femmes avec l'octroi du droit de vote en 1944.